Voyage au pays de mon enfance

Un ronflement lointain me sort de la concentration dans laquelle je suis plongée depuis de longues heures. Le ronronnement sourd se fait de plus en plus audible et une odeur acidulée d’herbe fraîchement coupée monte doucement de la terre encore humide de rosée. Mes épaules et ma nuque sont douloureuses, mes yeux sont fatigués. J’accueille cette pause avec plaisir et je m’offre une récréation nostalgique au pays de mes souvenirs. Cette odeur d’herbe coupée, ce ronronnement, je les connais. Je me revois assise dans cette salle de classe d’école primaire, les fenêtres entrouvertes laissant deviner qu’un homme, non loin de là, tond la pelouse. Chaque année, c’est pour nous, pour moi, l’indice que l’été est enfin de retour, que les vacances tant désirées sont proches. Je n’ai rien oublié de cette salle de classe. Je peux encore sentir la rugueuse douceur du pupitre en bois sous mes mains et la senteur sucrée d’amande des petits pots de colle. Je peux encore entendre l’imperceptible froissement du papier sous la plume de mon stylo et le crissement désinvolte de la craie sur le tableau noir. Je tourne la tête et revois ces longs rideaux couleur de paille laissant pénétrer les premiers rayons caressants du soleil de juin. De ma place, je peux apercevoir cet arbre immense, planté au milieu de la cour de récréation. Il est né ici, se trouvait là bien avant nous, il le sera bien après. A chaque saison, il nous fait l’honneur de ses plus beaux atours. Au printemps, il accroche à chacune de ses branches une multitude de minuscules fleurs blanches dont les pétales s’envolent au gré des vents, tel des flocons de neige éternels. En été, il nous offre son feuillage dense couleur émeraude ; de ses bras il nous protège des assauts du soleil et reçois nos confidences murmurées dans le secret de son ombrage. A l’automne, comme pour nous accueillir gaiement après notre si longue absence, il s’orne de sa plus belle parure, rubis, vermeil, grenat, que les premières pluies de septembre reflètent en des milliards de pierres précieuses. Au cœur des frimas de l’hiver, ses branches se parent de diamants étincelants, comme pour faire concurrence au pâle soleil voilé de décembre. Je repense avec émotion à ce gentil instituteur, si espiègle, si captivant, que dans un moment de distraction et d’égarement j’ai appelé « papa ». Et ma première déclaration d’amour, timidement chuchotée par ce jeune garçon de 9 ans durant le cours d’histoire… Mes obligations professionnelles m’extirpent cruellement de cette plaisante torpeur. C’est avec regret qu’il me faut quitter brusquement cette envoûtante léthargie. J’espère revenir bientôt faire un petit voyage au pays de mes souvenirs, au pays de ma douce enfance…

waouuuuu g pas de mots lol

BRAVO TRES BIEN ECRIT et ça me rappelle tout à fait les miens également merci

TOUS mes textes figurent sur mon blog : sissi93270.skyblog.com

moi j’irai voir cindy bises

un petit up pour moi ?

[‹ b13afc ›]Suis allée voir ton bog l’autre jour, quand t’avais donné l’adresse dans « tolerance » en j’ai qu’une chos à dire, il est superbe. Donc à vous tutes, allez y, mais beaucoup de lectures, à lire au calme, le soir, ou maintenant, pendant la sieste des tous petits. Bonne lecture à toutes, vous verez, c’est superbe.[/‹ b13afc ›]

c’est parfait…je suis la bas moi aussi…Merci

merci de tout coeur sonia.a, je suis vraiment touchée Merci beaucoup beaucoup

de prendre un peu (beaucoup) de votre temps pour me lire. Merci à toutes celles qui me laissent de si gentils commentaires, ça me touche vraiment et je suis heureuse que ça vous plaise (ben oui quoi, un peu de douceur ça fait pas de mal hein ?)

serieux c’est toi???je pensais que c’etait un Grand poete qui avait ecrit cele!c’est super

pour TOUS tes commentaires (wahou, tout ça rien que pour moi lol) Merci merci merci

pour celles qui en doutent, TOUS les textes sont de moi

a la 5eme ligne j aime pas lire mais le peut que j ai lue c pas mal dit tu vaudrais pas que l on ecrive un bouquin

ça me fait plaisir que aies pris le temps de lire au moins 5 lignes Toi qui aimes tant rigoler, je te conseille juste mon texte appelé « surréalisme ». Je l’ai écrit avec mon frère, tu ne peux pas imaginer à quel point on était morts de rire, on en pleurait !!! Je te jure vas-y, ça devrait te plaire !

je veux bien qu’on écrive un bouquin mais avec partage équitable des bénéfices : 95% pour moi, 5% pour toi

et bien tu sais quoi moi aussi j adore grand corp malade je trouve ses chansons super belle et puis ca change de tout ses nouveaux chanteur rappeur ou autre franchment j adore c est pour dire j ai meme acheter sont disque super rien a direet puis melencolique pas sur tout

c’est jolie a lire et tres bien ecrie bissous j’irai voir ton blog

j’ai fait un tour sur ton blog lis mes comms à bientot