Bonjour alixaout.
Eh bien honnêtement, c’est pas tellement un choix que l’on peut faire pour toi mais voici mon expérience.
J’ai eu mon garçon à 18 ans, presque 19. Aujourd’hui j’en ai 30 et je suis 2en1 depuis un peu plus de deux mois maintenant.
A la base je suis très peux douillette. Quand j’ai eu mes premières contractions, je ne m’en suis même pas rendu compte. Je m’étais présentée pour un monitoring de surveillance le lundi 07.02.2000 car mon fils n’était pas décidé à venir, que mon terme était passé et que mon gynéco trouvait que j’avais pris beacoup de poids (20kg). Et la, la personne qui me pose le monito attend 5 minutes et soudain me dit « on vous garde, le travail a commencé ». Et moi, « ha bon? N’importe quoi, je sents rien! » Elle me montre le papier et effectivement il est recouvert de montagnes russes.
Donc je me retrouve en chambre, en chemise de nuit et à attendre que les choses se passent. On est venu me deranger souvent pour voir ou j’en étais (ca c’est vraiment chiant!!!) et j’avais beau dire que je sentais rien, que j’avais pas mal, que je savais que c’était pas pour tout de suite… Rien n’y faisait, fallait qu’ils viennes m’enquiquiner grrrrr.
Je passe ma journée du lundi « tranquille », pas de douleurs, pas de perte des eaux, petit repas frugal au cas ou tout d’un coup le travail s’intensifie, que ca bave et qu’il faille m’endormir pour une cesa.
Durant la nuit, on me laisse à peu prêt tranquille. Ils constatent que je dors et donc ne me reveille que 2 fois pour voir ou j’en suis.
Le mardi 08.02.2000 vers 8h30 9h, je commence a sentir un tiraillement dans mon utérus mais je ne dis rien, je veux qu’on me fiche la paix. Pas de bol, Ils sont sur le qui-vive et c’est reparti pour un farfouillage en regle. « Vous commencez à les sentir? » "on va remettre le monito pour voir ou vous en êtes ". Le monito me trahi, elles sont bien là et même si je leur répete à mainte reprise que je vais bien, que je n’ai pas mal, ils ne me lachent plus.
Bref, le temps passe, les contractions se font de plus en plus forte mais elles sont largement supportables, en tout cas pour moi. Je les acceuille avec de grandes inspirations et les accompagnes avec de très profondes expirations en me massant la plante des pieds sur la barre ne fer du pied du lit. On me permet un repas frugal, et dans la soirée je me retrouve avec une perf de vitamines (???). Vers 11 heures du soir, on m’osculte pour la millieme fois. Je bosse bien mais ne fais mon boulot qu’à moitié: mon col ne s’ouvre pas. On me choute, je décolle pendant une demie heure sans savoir ce qu’on m’a mis dans les veines (je ne sais que depuis que je viens sur ce forum que c’était de l’ocitocine.) Mais ca marche, mon col se décide à s’ouvrir. On m’emmene en salle de travail et les contractions sont toujours largement supportables (pour moi) mais on commence à me seriner pour la péridurale. Je leur dis que je n’en veux pas (j’avais dis à l’anestésiste que ce serait qu’en cas de force majeur) et là, ils commence à me traiter comme une gamine, me disant que je ne sais pas, que je dois laisser faire les pros, que de toutes façons, je n’ai pas le choix, ils estime que je suis trop fatiguée, que si je fais mon caprice, je risque de le regretter… Ma belle-mère (seconde femme de mon père, une vrai salope mais j’avais pas le choix) me dit que de toutes façon ça ne change rien, que mon bébé viendrat quand même et qu’au moins je ne souffrirais pas, que si elle avait pu l’avoir pour ses trois accouchements elle aurait été bien contente car elle avait beaucoup morflé… Je cede.
Cela dit, je regrette car depuis le moment ou la péri a fait effet, je ne sentais absoluement plus rien et je me suis retrouvé spéctatrice et non plus actrice de la naissance de mon fils. On me disait « poussez, aller, poussez » et moi je disait « mais je pousse là, ca se voit pas? » Non, je ne sentais pas mes forces car on les avait endormi et du coup je n’arrivais pas à pousser correctement. La sage-femme est venu appuyer sur mon ventre, ses pieds ne touchaient presque plus le sol. Resultat des courses, épisiotomie. Mon fils a faillit sortir avec un truc qui ressemblait à un débouche chiottes et la ma bm me dit, « il faut que tu pousses, sinon il va avoir la tête déformée ». J’ai fais ce que j’ai pu et enfin, à 01h30 le mercredi 09.02.2000, mon fils était là!
Ma seule consolation était qu’il allait bien mais ca je le savais! je le sentais dans mes tripes!, qu’il était beau, né propre et coiffé avec la raie sur le coté^^. Sous pretexte que j’étais trop crevée, je n’ai même pas pu lui donner son 1ier bibe et ils ne me l’ont pas laissé pour la nuit.
Aujourd’hui, je regrette d’avoir cedé et j’ai décidé que je mettrais mon deuxième enfant au monde chez moi. Il y aura juste mon chez moi, mon fils mon homme mes chiens et la sage-femme, point! Si vraiment je vois que mon homme perd pied (pour lui c’est le premier), je ferais venir sa mère pour qu’elle le « soutienne ».
Voilà, c’est mon experience. Ce n’est pas pour toutes les femmes pareil et j’éspere que tu aura plein de réponses à ton poste qui peut être t’aiderons dans ton choix. Moi si je pouvais revenir en arrière, il n’y aurait pas de péri qui tienne!
Bises, Tchocanaille.