zenzo, rozen, guilly, hachiko... au secours!!!

Grace à vous toutes j’ai réussi à relancer correctement ma lactation, mais je viens juste de me rendre compte à l’instant que j’ai une grosseur sur le seins (celui qui fournit le plus de lait!) je viens de me tirer le lait, pensant que j’étais peut-être engorgée (je trouvais ça étonnant, en fait non, pas du tout…) Sur le dessus du seins uniquement, assez douloureux et gros comme environ un verre de lunette! J’ai jamais eu ça!!! Qu’est-ce que ça peut être? J’ai entendu parler de mastite, mais c’est en général du à un engorgement? c’est pas mon cas! En plus nous sommes en weekend ce soir, puis-je continuer à allaiter ma fille!!!

Pour la mastite je peux pas t’aider je connais pas. Sinon as-tu essayer de poser un gant bien chaud dessus ?Moi en general les boules se trouvaient + vers les aisselles, enfin sur le coté de la poitrine. Sinon appelle ton medecin pour voir ce qu’il en pense.

je viens même d’aller prendre une douche chaude, mais la douleur reste là et la grosseur aussi! Ca ne ressemble pas vraiment à ces boules sous les bras qu’on a en début de grossesse et surtout, ce qui me fais flipper, c’est que même le sein vidé par le tire lait, j’ai toujours cette sensation de super lourdeur! Mon médecin n’est pas là cet apèm!!!

a la mater on me faisait sur les seins : avec un gant de toilette très très chaud sur les seins, puis faire des massages avec de lhuile damande douce de façon circulaire et après gant de toilette froid voilou

ça peut être un engorgement localisé? J’allaite ma fille depuis 5mois tout de même! Je n’ai jamais eu cette sensation!!! Bon en effet, j’ai fais l’allaitement mixte pendant environ 20jours pour repasser à un allaitement exclusif depuis 5jours, mais quand même!!!

Je sais pas trop. Appelle la mater et demande a une sf, elle pourra certainement te repondre voir meme te faire venir (surtout si la mater n’est pas loin et si tu dis bien que tu allaite ta fille et qu’elle ne mange rien d’autre).

comme ton médecin nest pas là va à la pharmacie, explique ce ke tu as il vont sûrement te donner un truc

Je sais pas, la dern fois que 1 de mes seins etait bien remplit, il avait 4m1/2, on allait a un repas avec le boulot, ma mere est venu le garder. On devait etre la bas au moment ou je le couchais d’hab (super comme tjs !). Dc je l’ai fait teter 1sein et il s’est endormit. Je savais tres bien qu’il se reveillerait un peu apres car il prenait l’autre sein apres. Dc j’ai preparé un bib de blediner pr ma mere. Et durant tout le repas je n’ai pas arrete de penser a lui dc mon sein etait bien gonflé ! J’ai essayer d’en faire sortir un peu a la main a notre retour ms il etait 1h du mat et je voulais pas trop tarder a aller au lit alor j’ai mis un coussinet. Mais si tu t’es vidé le sein et que tu as tjs cette boule, meme avec des massages et des compresses chaudes, je sais pas trop.

je passe à la pharmacie… il doivent bien avoir l’habitude des questions du style??? et au pire des cas j’irais à la mat. J’essaye quand même de téléphoner à la puéricultrice! Merci de votre rapidité les filles!

comment ca va???tu as trouvé une solution???tien moi au courant

à la puéricultrice mais étant en déplacement elle n’a pas pu me recevoir! Par téléphone elle m’a dit que d’aprés mes symptômes, elle pensait à un abcés (peut-être car évidemment, c’est difficile de donner un diagnostic sans me voir!!!) J’ai de plus en plus mal, aucun médecin ne peut me recevoir, c’est un monde quand même!!! Je vais retenter le gant d’eau chaude. J’ai maintenant comme l’impression d’être super engorgée alors que j’ai le seins trés souple. Super sensible, j’appréhende 1 peu la tétée de ce soir! Si demain ça ne va pas mieux il faudra que je me rende à la maternité. C’est pas vraiment à côté de chez moi, mais si réellement il s’agit d’un abcés, la puér. m’a dit que ça nécessité des antibiotiques et donc l’arrêt de l’allaitement! J’ai tellement galéré pour relancer ma lactation afin de reprendre un allaitement exclusif, que sevré maintenant ma fille me brise le coeur!!! Merci d’avoir pris de mes nouvelles, je te tiens au courant de la suite des évenements! à bientôt

j’ai oublié de te dire que la pharmacienne ne veut rien savoir, il faut que je consulte!!! C’est un peu le serpent qui se mord la queue!!!

essaie les cataplasmes d’argile ?

… qu’est-ce qu’il faut pas entendre !!! « antibio = arrêt de l’allaitement » je pars à la chasse aux infos que je te rapporte en copié collé dans qqs instants, mais d’abord je te fais part de mon expérience : j’ai déjà eu, en 12 mois d’allaitement, quelques engorgements, dont 3 « sérieux » et très douloureux… ca ressemble en effet à ce que tu décris. 1) la 1ère fois, ma fille faisait une méga grasse mat’ et moi j’allais exploser… Douche bien chaude, tentative (car je suis pas douée à ça) d’extraction du lait à la main, pas beaucoup mieux. Finalement ma fille au sein, reflexe d’éjection difficile (toujours, en cas d’engorgement, c’est donc pas facile !) et nouvelle tétée assez rapidement pour éviter que mon sein regonfle trop. 2) J’étais au travail et je venais de me faire une cure de gourmandise sous forme de pain d’épice (ca faisait tellement longtemps que j’ai mangé le paquet en 3 jours…). En milieu de matinée, douleur de + en + intense, seins gonflés (1 plus que l’autre, comme d’hab’). Comme je ne tirais mon lait qu’à la pause déjeuner, j’étais paniquée, j’ai tenté l’extraction manuelle, mais 3 gouttes… 3) j’étais à l’étranger 3 jours pour mon boulot, j’entretenais la lactation en tirant mon lait plusieurs fois par jour, mais après 48 heures, la stimulation n’étant pas la même, re belote, mais là, rien à faire, même au tire lait, quelques ml et super mal ! J’ai pris un bain hyper chaud le soir (j’ai galéré toute la journée) et miracle ! le lait est sorti et mes seins ont dégonflé… Dans tous les cas, la douleur a persisté toute la journée qui a suivi, diminuant progressivement.

Je met en gras ce que je juge important de souligner :wink: : « pratiquement tous les « incidents de parcours » de l’allaitement (quel que soit le stade où il en est) et toutes les affections (graves ou bénignes) des seins, peuvent s’accompagner de douleurs plus ou moins importantes. Engorgement, réflexe d’éjection trop fort ou au contraire inhibé, douleurs musculaires dues à l’accouchement ou à une mauvaise posture pendant les tétées (la mère penchée sur son bébé), mastite due à un canal lactifère bouché ou à une infection, abcès du sein, spasme du canal lactifère, mycose (voir ci-dessus), mauvaise utilisation d’un tire-lait, adhérences dues à des cicatrices de chirurgie mammaire ou autres, traumatisme à un sein (dû par exemple à un soutien-gorge trop petit ou mal adapté), syndrôme pré-menstruel, poids d’une poitrine très volumineuse, mastose sclérokystique (kystes ou « boules » dans les seins), cancer du sein, etc. Comme on le voit, la liste est longue. Disons néanmoins que la plupart des cas se résolvent facilement une fois que la cause a été détectée, et que la cause la plus répandue, la mastite aigue ou lymphangite, se soigne en général très facilement par le trio de mesures suivantes : tétées fréquentes, repos, applications froides ou chaudes (en fonction du soulagement ressenti). Si ces mesures simples n’ont pas amené de guérison ou de nette amélioration dans les 24 heures, il sera utile de consulter un médecin. Si possible un médecin compétent en matière d’allaitement, qui sache donc faire un diagnostic (chez combien de femmes a-t-on diagnostiqué un « abcès du sein » qui n’était qu’un simple engorgement localisé…) et proposer un traitement autre que… l’arrêt brutal de l’allaitement ! »

« La mastite (infection du sein) ne nécessite pas d’interruption de l’allaitement. En fait, elle guérira plus rapidement si la mère continue à allaiter du côté atteint (voir feuillet n°22, Mastites et canaux lactifères bouchés) • L’abcès du sein ne nécessite pas d’interruption de l’allaitement, même du côté atteint. Bien que la chirurgie sur un sein lactant soit plus difficile, ni cette intervention, ni les suites opératoires ne seront réellement facilités par une interruption de l’allaitement, puisque le sein continuera de produire du lait pendant des semaines après cette interruption. En fait, l’engorgement qui surviendra ne fera qu’empirer les choses. Il faut s’assurer que le chirurgien ne fait pas l’incision aux alentours de l’aréole, car cela pourrait abaisser considérablement la sécrétion lactée. Une incision qui ressemble à un rayon de roue de bicyclette (le mamelon étant le centre de la roue) induira moins de dommages à la glande mammaire »

« La mastite est une infection bactérienne du sein qui touche habituellement les femmes qui allaitent. Toutefois, elle peut aussi survenir chez des femmes qui n’allaitent pas et qui ne sont pas enceintes, ainsi que chez de petits bébés des deux sexes. On ne sait pas exactement pourquoi certaines femmes ont des mastites et d’autres pas. La bactérie peut pénétrer dans le sein par une crevasse ou une lésion du mamelon, mais des femmes dont les mamelons sont intacts ont aussi des mastites et la plupart des femmes qui ont des crevasses aux mamelons n’en ont pas. Il faut bien faire la différence entre une mastite et un canal lactifère bloqué, car le traitement ne sera pas le même; un problème de canal lactifère bloqué n’aura pas besoin d’un traitement antibiotique, alors que, en cas de mastite, il faut souvent, mais pas toujours, recourir à l’antibiothérapie. Le canal bloqué se manifeste par une masse douloureuse, enflée et ferme, avec souvent une rougeur cutanée semblable à celle de la mastite, mais moins intense. La mastite, elle, s’accompagne habituellement de fièvre, et d’une douleur et d’une rougeur du sein plus intenses. Il n’est pas toujours facile de distinguer une mastite bénigne d’un canal sévèrement bloqué. Les deux conditions sont associées à une masse douleureuse dans le sein. Sans masse, on ne peut poser un diagnostic de mastite ou de canal bloqué. Un canal bloqué peut se compliquer et provoquer une mastite. En France, les médecins constatent aussi des cas de lymphangite, une fièvre associée à des rougeurs et des inflammations cutanées, sans masse douloureuse. Ils ne considèrent pas que ceci nécéssite une antibiothérapie. J’en ai vu quelques cas semblables dans ma pratique, et en effet, le problème se rèsout sans antibiotique. Mais on peut en dire autant de la mastite. Comme pour la plupart des problèmes d’allaitement, une mise au sein incorrecte, qui ne permet pas un bon drainage du sein est propice à la mastite. »

" problème de canaux lactifères bloqués disparaît presque toujours spontanément en 24 à 48 heures, même sans traitement. Pendant la période où il y a obstruction de canaux, le bébé peut s’agiter quand il tète le sein car l’écoulement de lait peut être ralenti, probablement à cause de la pression interne qui comprime d’autres canaux. Voici comment accélérer la guérison : 1. Poursuivre l’allaitement du côté affecté. 2. Mieux drainer la zone affectée. Pour ce faire, on peut entre autres placer le bébé pour que son menton pointe vers la zone affectée. Ainsi, si cette zone se trouve du côté extérieur, en bas du sein (à 4 h), la position « en ballon de football » est à privilégier. Une autre façon d’aider le drainage est de faire la compression du sein durant la tétée, en plaçant la main aoutour du canal bloqué et en maintenant une pression constante (voir le feuillet no 15 La compression du sein). 3. Appliquer de la chaleur sur la région affectée (avec un coussin chauffant ou une bouillotte, en évitant soigneusement de brûler la peau avec une chaleur excessive ou trop prolongée). 5. Encourager la mère à se reposer. Ce n’est pas toujours facile, mais au besoin, elle peut garder le bébé au lit avec elle. Parfois, une petite ampoule se forme sur le mamelon. Le cas échéant, on peut percer l’ampoule avec une aiguille stérilisée. Exposer une aiguille de couturière à une flamme, la laisser refroidir et percer l’ampoule. Nul besoin d’agrandir le trou. Percer simplement l’ampoule. Parfois, on peut faire sortir le contenu du canal bloqué, qui aura la consistance de la pâte dentifrice. Cela peut débloquer immédiatement le canal. On peut aussi mettre le bébé au sein; il pourrait faire le déblocage en tétant. Le perçage de l’ampoule apporte un soulagement immédiat du mamelon, même si le canal lui-même n’est pas débloqué. Si on ne peut pas percer l’ampoule soi-même, consulter une clinique d’allaitement. Si le problème ne se règle pas spontanément en 48 heures, ce qui est inhabituel, un traitement par ultrasons en viendra souvent à bout. On peut s’adresser à une physiothérapeute ou à une clinique de médecine sportive. Beaucoup de thérapeutes utilisant des ultrasons ne connaissent pas cette application. Voici la dose à donner : 2 watts/cm2, en continu, pendant cinq minutes au niveau de la zone affectée, une fois par jour, à faire un maximum de 2 fois. Si deux séances d’ultrasons en deux jours consécutifs ne suffisent pas, inutile de poursuivre. Il faut s’adresser à une clinique d’allaitement ou à un médecin pour ré-évaluer la situation. En général, quand les ultrasons sont efficaces, une seule séance suffit. En outre, ce traitement semble prévenir les blocages récurrents, lorsqu’ils se produisent toujours au même endroit. La lécithine, à raison d’une capsule de 1200 mg, trois ou quatre fois par jour, semble aussi prévenir les rechutes, du moins chez certaines mères."

« Si les symptômes de mastite durent depuis plus de 24 heures, il est préférable de commencer un traitement antibiotique. Si les symptômes datent de moins de 24 heures, je prescris un antibiotique, mais je suggère à la mère d’attendre avant de commencer à le prendre. Si dans les 8 à 12 heures qui suivent la consultation les symptômes s’aggravent (douleur plus vive, zone atteinte plus rouge et/ou plus importante), elle commencera le traitement. Si au bout de 24 heures il n’y a pas d’aggravation mais pas non plus d’amélioration, elle commencera aussi le traitement. Si les symptômes ont commencé à diminuer pendant les 24 heures suivant la consultation, le traitement antibiotique ne sera pas nécessaire. En général, l’amélioration va se poursuivre, et les symptômes auront disparu en 2 à 5 jours. La fièvre disparaît généralement dans les 24 heures, la douleur en 24 à 48 heures, et l’induration en quelques jours de plus. La rougeur cutanée peut persister pendant une semaine, ou plus. Lorsque la situation a commencé à s’améliorer, avec ou sans antibiothérapie, l’amélioration doit se poursuivre. Si votre mastite évolue différemment, communiquez avec une clinique d’allaitement. • Note : L’amoxicilline, la pénicilline et un certain nombre d’autres antibiotiques qui sont souvent prescrits en cas de mastite, sont habituellement inefficaces pour cette maladie. Si un antibiotique est nécessaire, en choisir un qui soit efficace contre le Staphylococcus aureus, à savoir : la céphalexine, la cloxacilline, la flucloxacilline, l’amoxicilline-acide clavulinique, la clindamycine et la ciprofloxacine. Ces deux derniers peuvent être utilisés chez les mères allergiques aux pénicillines. Tous ces médicaments sont compatibles avec l’allaitement; l’allaitement peut et doit se poursuivre. Ce dont il faut se souvenir : • Poursuivre l’allaitement, sauf si la douleur est insupportable. Dans ce cas, il faudra exprimer le lait autant que possible, et remettre l’enfant au sein aussi rapidement que possible. Le plus tôt sera le mieux. Poursuivre l’allaitement aide la mastite à guérir plus rapidement. Il n’y a aucun danger pour le bébé. • L’application locale de chaleur (coussin chauffant ou bouillotte) aidera la guérison. • Le repos aidera à combattre l’infection. • La fièvre est un moyen de lutte contre l’infection. Traitez la fièvre si vous vous sentez mal, et non pas systématiquement. • En cas de douleur importante, l’acétaminophène ou l’ibuprofène peuvent être utilisés. Vous vous sentirez mieux, et la quantité que le bébé recevra est insignifiante. L’acétaminophène est probablement moins efficace étant donné qu’il n’a pas d’effet anti-inflammatoire. »

(a mon avis peu probable, d’autant qu’on ne peut généralement le diagnostiquer qu’après plusieurs jours de douleurs) : « Une mastite peut parfois dégénérer en abcès. Il ne faut pas interrompre l’allaitement, pas même avec le sein atteint. Auparavant, l’abcès était habituellement traité par drainage chirurgical. Maintenant, de plus en plus, on utilise l’aspiration par aiguille ou le drainage sous radiographie, ce qui interfère moins avec l’allaitement. Si vous avez besoin d’un traitement chirurgical, l’incision devrait être pratiquée le plus loin possible de l’aréole. Communiquez avec une clinique d’allaitement. Une masse qui ne disparaît pas : Si vous avez une masse qui ne disparaît pas et ne diminue pas pendant une période de plus de quelques semaines, vous devriez consulter un médecin ou chirurgien qui soutient l’allaitement. Il n’est pas nécessaire de cesser l’allaitement pour faire investiguer une masse mammaire (l’échographie, la mammographie, et même la biopsie ne requierent par d’interruption à l’allaitement, même du côté affecté). Un chirurgien qui connaît l’importance de l’allaitement et supporte l’allaitement ne vous dira pas de cesser l’allaitement afin de pouvoir effectuer les examens pour une masse mammaire. »