Des infos sur le sommeil des bébés et le portage

J’ouvre un post pour vous communiquer des infos que j’ai trouvé sur le site de la Leche League, c’est super intéressant je vous conseille d’aller y faire un tour, c’est surtout pour les mamans qui allaitent mais il y a des infos qui peuvent servir aux autres

Le sommeil des enfants en général et des bébés en particulier, a toujours été une des principales préoccupations des parents.En effet, même dans le cas où le tout-petit dort près de sa mère, le sommeil crée entre elle et lui une séparation de fait qui inquiète. Quelle mère ne s’est jamais réveillée en sursaut en se demandant : « Est-ce que mon bébé respire toujours? ».Face aux dangers de la nuit qui semblent guetter le nouveau-né, la stratégie de l’humanité depuis ses débuts a toujours été de garder ensemble mère et bébé. Et c’est encore ce qui se passe sur les trois-quarts de la planète.Chez nous, les choses sont bien différentes. Le but à atteindre semble être au contraire que le bébé dorme le plus tôt possible le plus loin possible de sa mère. Mettre son bébé dans son lit est presqu’unanimement condamné, tant pour des raisons physiques (« vous allez l’étouffer! ») que psychologiques (« vous risquez l’inceste! ») (1).A entendre les plaintes de beaucoup de jeunes parents face aux réveils nocturnes, à leur manque de sommeil, à leur épuisement, on peut se demander si cette « stratégie » n’est pas erronée quelque part…Qu’est-ce qui est « normal »?Une des premières causes d’inquiétude des nou-veaux parents tient souvent à une attente irréaliste quant aux capacités du bébé. Attente malheureusement bien souvent renforcée aussi bien par l’entourage que par les manuels de vulgarisation de puériculture.Aussi n’est-il pas inutile ici de citer une spécialiste du sommeil, le Dr Françoise Delormas (2), qui déclare : « Connaître les cycles permet d’accepter les rythmes de sommeil et d’éveil chez les tout-petits sans dramatiser : leurs cycles sont plus courts que les nôtres, dans un sommeil encore fragile, mal structuré. A chaque fois qu’ils passent d’un cycle à un autre, ils peuvent se réveiller : ils babillent ou restent tranquillement les yeux ouverts, ou pleurent. C’est normal »

…Il y a des nuits Citons également une récente étude de chercheurs finlandais qui ont relevé l’emploi du temps sur 24 heures de 270 bébés âgés de 0 à 12 mois. En voici les résultats :- jusqu’à 3 mois, les bébés dorment un total de 15 h par jour en moyenne (fourchette de 12 à 20 h). 90% se réveillent au moins une ou deux fois par nuit,- de 3 à 5 mois, près des trois-quarts se réveillent une ou deux fois,- de 6 à 8 mois, les deux-tiers se réveillent une ou deux fois,- de 9 à 12 mois, ils sont encore 47% à se réveiller une ou deux fois (3).On est loin de la norme du bébé de 3 mois dormant 9 h d’affilée! Et pourtant, c’est souvent par rapport à cette « norme » illusoire que les jeunes parents jugent le sommeil de leur enfant, en concluant que celui-ci « a des problèmes »… ou « veut les faire tourner en bourrique »…Inégaux face au sommeilSavoir que « tout est normal » suffit dans bien des cas à dédramatiser la situation et à permettre d’attendre que cela passe.Mais parfois les choses sont moins simples, et objectivement, les parents sont sur le point de craquer à cause du manque de sommeil (voir certains des témoignages dans les pages suivantes).En effet, quand de façon régulière, les parents n’ont pas leur « compte » de sommeil, ils ont vite l’impression que leur enfant leur inflige quelque chose d’invivable. La privation de sommeil n’est-elle pas une forme de torture qui a été inventée justement pour faire craquer les gens?Pourquoi certains en arrivent-ils là (allant jusqu’à taper l’enfant tant ils sont exaspérés) alors que d’autres vivent sans mal un nombre égal de réveils nocturnes et un sommeil aussi réduit?C’est que, il faut bien le reconnaître, nous ne sommes pas égaux face au sommeil. Quoi de commun par exemple entre une mère qui a besoin de peu d’heures de sommeil, a un très bon sommeil, se rendort très facilement après une interruption, arrive à allaiter en sommeillant, peut éventuellement faire la sieste pendant la journée, et un père qui a besoin de 9 h de sommeil, n’arrive pas à se rendormir s’il est réveillé la nuit, et doit partir le matin à son travail?

Face à la même situation, par exemple un enfant qui se réveille deux fois par nuit, l’une le vivra sans problèmes, et le second vivra un véritable enfer.Il y a aussi certains bébés qui objectivement se réveillent beaucoup plus que la moyenne. Naissance traumatisante? Angoisse des parents? Selon Christine Gallant, « quand Mélodie est née, après une grossesse difficile où j’avais eu peur de la perdre, j’étais très angoissée… Elle se réveillait pour me dire qu’elle était bien vivante, mais aussi pour vérifier que moi aussi, j’étais encore bien là, qu’elle ne m’avait pas perdue ».Comment survivre au mieuxQuelle que soit la cause (et bien souvent on ne la trouvera jamais), il faut trouver des solutions pour vivre au mieux cette période.Je pense que tout le monde sera d’accord pour écarter la solution médicamenteuse, hélas souvent employée (16% des bébés de moins de un an prennent régulièrement un produit somnifère) et qui n’est sans doute pas pour rien dans le fait que les Français sont champions du monde pour la consommation de tranquillisants et somnifères.Laisser le bébé pleurer tout seul dans sa chambre pour qu’il « s’habitue » et qu’il « comprenne », n’aboutit en général qu’à le faire se résigner au fait que ses appels ne sont pas entendus et ses besoins pas satisfaits. Dur début dans la vie…On croit parfois que si l’on arrêtait l’allaitement et si l’on « bourrait » l’enfant le soir, il dormirait mieux. Rien n’est moins sûr. Une équipe américaine a étudié un groupe de 77 bébés de 6 semaines, la moitié allaités, l’autre moitié au biberon, et qui ne faisaient pas leurs nuits. Ils ont été séparés en deux groupes, le premier recevant du riz avant le coucher, le second rien. Aucune différence ne fut observée entre les deux groupes…(4)L’organisation de la nuit peut bien sûr faire la différence. En effet, si le bébé est à l’autre bout de l’appartement, peut-être ne l’entendra-t-on pas pleurer, mais si l’on doit se lever, il est sûr qu’on sera alors complètement réveillé (et le bébé aussi!) et qu’on aura beaucoup plus de mal à se rendormir. Au contraire, si la mère peut prendre l’enfant sans avoir à se lever, elle restera dans un demi-sommeil et se rendormira facilement, d’autant que l’on a observé que dans ce cas ses cycles de sommeil seront synchronisés sur ceux du bébé.Mais chaque famille est unique, et ce qui aura marché pour l’une sera peut-être inacceptable pour l’autre. Pour certains, le « lit familial » sera la solution, la révélation qui changera leur vie. Alors que pour d’autres, ce sera le début d’un engrenage fatal.L’important est d’être à l’aise - parents et enfants - avec la solution choisie, et de rester assez souple pour savoir en changer quand le besoin s’en fait sentir.

Le rôle du pèreEn tout cas, on peut dire que lorsque les réveils nocturnes de l’enfant deviennent insupportables, gâchent les journées et la relation parents/enfant, provoquent des conflits dans le couple, il ne faut pas laisser la situation durer et se détériorer encore.Beaucoup de petits « trucs » peuvent aider (voir les divers témoignages), mais ce qui « marche » vraiment à tous les coups, c’est que le père (à condition bien sûr qu’il soit présent et coopérant) sèvre le bébé de la mère la nuit. Qu’il se lève, lui, prenne l’enfant, lui explique que c’est la nuit, que tout le monde dort, et le recouche.En général, quand tout le monde est d’accord, qu’il n’y a plus d’ambivalence, le problème se règle en quelques nuits…Les besoins de l’enfant sont variables selon son âge. Un nouveau-né ne peut comprendre un compromis, et là c’est sans doute à l’adulte de prendre sur lui. Un enfant plus grand pourra, lui, accepter une limite à son désir et un remaniement à ses habitudes. A chaque famille de trouver la solution qui respecte au mieux les besoins de tous ses membres.Claude Didierjean-Jouveau (1) Quoiqu’une certaine évolution se fasse sentir. Il y a un an, dans l’émission de télévision Tant qu’il y aura des bébés, on a pu entendre les Drs Cohen-Solal et Kramer revenir sur cette prohibition. Et Edwige Antier ne se prive pas de dire : « Si les parents ne sont pas gênés par la présence de l’enfant dans leur lit, pourquoi essayer à tout prix de le faire dormir ailleurs? » (voir aussi son interview dans Allaiter aujourd’hui n°1)(2) Elle a créé à Grenoble l’Association nationale de promotion des connaissances sur le sommeil(3) « Crying, feeding and sleeping patterns in 1 to 12-month old infants », par K. Michelson et al, in Child Care, Health and Development, mars-avril 1990(4) American Journal of Diseases of Children, avril Peut être reproduit, imprimé ou diffusé à condition de mentionner la provenance de cet article.Publié dans Allaiter Aujourd’hui n° 10, LLL France 1992

voilà le premier article, je sais c’est long mais intéressant.

De nombreux livres sur les bébés destinés aux parents affirment que le bébé “normal” DOIT “faire ses nuits” à six semaines. Les parents en déduisent qu’à cet âge, leur bébé est censé dormir 10 à 12 heures d’affilée la nuit. Il n’est donc pas étonnant qu’ils éprouvent stress, doutes, angoisse et sentiment d’incapacité quand ils se trouvent confrontés à une réalité très souvent bien différente. Il n’est pas surprenant que le problème des nuits soit un inépuisable sujet de discussion lors de nos réunions de partage d’expériences entre mères. Les “troubles du sommeil” chez les bébés sont un motif fréquent de consultation en pédiatrie et il est assez effrayant de constater qu’à l’âge d’1 an, environ 75% des bébés ont absorbé au moins une fois un sédatif et que 25% s’en voient administrer plus ou moins régulièrement. Dans son livre “Le bébé révélé”, Desmond Morris débute le chapitre sur le sommeil par cette phrase humoristique : “Avez-vous bien dormi ? Oh oui, comme un bébé. J’ai pleuré toutes les dix minutes.” Combien de parents savent que, lorsque l’on étudie le sommeil des enfants, on considère qu’un bébé “fait ses nuits” quand il dort jusqu’à 5 heures d’affilée au moins 4 nuits par semaine ? Et que, selon ces critères, environ 50% des enfants ne font pas leurs nuits à 4 mois, et que 25% ne les font toujours pas à 1 an ?

Le sommeil des bébés est très différent de celui des adultes. Le sommeil paradoxal occupe 100% du temps de sommeil chez le fœtus de 6 mois, 50% de celui du nouveau-né et 25% de celui de l’enfant de 2 ans (20% chez l’adulte). L’endormissement du bébé s’accompagne d’une phase de sommeil paradoxal, pendant laquelle il peut facilement se réveiller. Ses cycles de sommeil sont plus courts ; il se réveille plus souvent et plus facilement. De nombreux enfants et adultes se réveillent une ou plusieurs fois chaque nuit et ils savent se rendormir seuls. Mais le bébé n’a pas la notion de permanence de l’objet. Quand il est seul, ses parents cessent d’exister ; et il manifeste vigoureusement son angoisse devant cette situation. Le fait de faire dormir un enfant seul, loin des parents, pendant une longue période, constitue une mode culturelle très récente. Ses conséquences physiologiques et psychologiques à long terme n’ont jamais été évaluées. La plupart des gens pensent que le fait, pour un bébé, de dormir seul est normal, que c’est le mode de sommeil le meilleur et le plus sain. Beaucoup de psychologues et de parents pensent que c’est le meilleur moyen d’assurer l’autonomie de l’enfant. Cependant, si l’on se fonde sur la physiologie du bébé et sur l’évolution au cours du temps, la proximité des parents, de leurs bruits, odeurs, chaleur et mouvements pendant la nuit, est exactement ce qui est nécessaire au développement de l’enfant ; ces stimuli ont toujours été présents à travers l’histoire du sommeil de l’enfant. Le petit humain naît avec 25% seulement de son volume cérébral. C’est le primate qui présente la plus basse maturité neurologique à la naissance, et qui se développe le plus lentement. Dans notre enthousiasme à pousser ce bébé vers l’autonomie, il est possible que nous ayons oublié que la physiologie de l’enfant ne peut pas changer aussi rapidement que les normes culturelles. Il n’est pas du tout sûr que nos préférences quant à la façon dont doivent dormir les enfants ne poussent pas ces derniers à la limite de leurs possibilités d’adaptation. Il faut d’ailleurs noter que de nombreux parents préfèrent instinctivement dormir avec leur bébé, au moins une partie de la nuit… quitte à dissimuler soigneusement le fait à leur entourage de peur d’encourir ses reproches.

Quoi qu’il en soit, il existe suffisamment d’informations scientifiques pour justifier une remise en cause des conceptions actuelles sur le sommeil de l’enfant. En particulier, nous avons grand besoin d’études basées sur le principe que c’est le sommeil partagé qui est la norme pour l’espèce humaine, et que le fait pour l’enfant de dormir seul représente une déviation culturelle susceptible d’avoir des effets négatifs sur les bébés et les enfants. Il est nécessaire de voir dans quelle mesure les attentes irréalistes des parents, plus que la présence d’une pathologie chez l’enfant, ne sont pas responsables des actuels conflits parents-enfants autour du sommeil. Il est tout à fait possible que le fait, pour le bébé, de dormir seul et toute la nuit ne soit pas ce qu’il y ait de mieux pour lui, même si c’est ce que souhaitent les adultes. Le sommeil partagé est souvent vu comme un “tout ou rien”. Nombre de parents ne se rendent pas compte que, quand l’enfant dort à proximité du lit de ses parents, ou dans un berceau placé dans la pièce où se trouve le parent (qui n’est pas obligatoirement la chambre), ou dans les bras de la personne qui s’en occupe, tout cela représente diverses formes de sommeil partagé. Il est préférable de voir les arrangements pour le sommeil comme un continuum dont une extrémité est le sommeil du bébé dans le lit des parents, et l’autre le sommeil du bébé d’une façon qui élimine totalement tout contact avec les parents (dormir dans une pièce éloignée dont la porte est fermée, par exemple).

Le sommeil partagé est important pour la mère comme pour l’enfant. Le bébé dort mieux quand il est en contact étroit avec une autre personne. Le bruit de la respiration de ses parents joue un rôle important dans la prévention de la mort subite du nourrisson. Des chercheurs ont trouvé dans le lait maternel une protéine provoquant le sommeil, la delta-sleep-inducing peptide. Les hormones de l’allaitement ont aussi un effet sédatif chez la mère. Pour certains auteurs, la dépression post-natale pourrait être due, au moins en partie, au sentiment de désarroi de la mère qui a éloigné d’elle son bébé pour obéir aux conventions sociales. La mère qui garde en permanence son bébé auprès d’elle souffrirait moins de ce problème, car la présence constante du bébé satisfait son état hormonal particulier. Enfin, les tétées nocturnes jouent un rôle important dans le maintien de l’infertilité lactationnelle. Le sommeil se modifie chez la femme enceinte. Le jour de l’accouchement, le sommeil paradoxal chez la mère occupe 50% du temps de sommeil. Si la mère n’allaite pas, elle retrouvera son rythme de sommeil habituel 2 à 3 semaines après l’accouchement. Les femmes qui allaitent continuent à avoir une proportion élevée de sommeil paradoxal, et elles retrouvent plus vite ce type de sommeil quand elles se rendorment, même si elles sont réveillées plusieurs fois. En procurant à la mère un sommeil similaire à celui de son bébé, l’allaitement l’aide à avoir un repos plus réparateur. Beaucoup de mères qui dorment avec leur bébé ont constaté qu’elles s’éveillaient en même temps que celui-ci, au moment d’une tétée, et qu’elles se rendorment facilement après la tétée (voire pendant !) ; elles se réveillent plus reposées que la mère qui a dû se lever une seule fois pour aller préparer un biberon, puis le donner à son bébé dormant (hurlant?) dans une autre pièce. “Si certaines mères ont honte d’avoir cédé aux “caprices” du bébé en le prenant dans leur lit, elles ont tort. La honte ne devrait-elle pas plutôt frapper ceux qui ont préconisé un code trompeur et mal inspiré, et qui ont laissé quantité de bébés pleurer seuls dans la nuit avant de sombrer dans un sommeil agité?” (Desmond Morris) Françoise Railhet Références . Allaiter Aujourd’hui “Ainsi dorment les bébés”, n° 46 . Sears W., Etre parents le jour…et la nuit aussi, 1992, disponible à la boutique . Morris D., Le bébé révélé, Ed Calmann Lévy, 1996 . Les rituels du coucher de l’enfant, variations culturelles, (ouvrage collectif sous la direction d’Hélène Stork), ESF Editeur, 1993 . McKenna J.J., “Rethinking “healthy” infant sleep”, Anthropologue, Pomona College, Claremont (USA), B Abst, 1993 © LLL France Peut être reproduit, imprimé ou diffusé à condition de mentionner la provenance de ce texte.

SUPER INTERESSANT MERCI

Les avantages du portage en écharpe porte-bébés Quel est l’intérêt de porter son enfant dans ces écharpes ? Hormis le fait que ce soit joli, pratique et économique, il y a également plusieurs raisons scientifiques pour le bébé comme pour le porteur … Une bonne position pour le bébé L’écharpe, quand elle est bien mise, permet de positionner votre enfant de manière optimale pour son confort et sa santé. Il est assis en appui sur ses fesses et ses cuisses, et non suspendu, en appui sur ses parties génitales. De même, son dos est arrondi et non cambré comme dans la grande majorité des porte-bébés kangourou. Enfin, ses jambes sont écartées et relevées, ce qui est une très bonne prévention de la luxation de la hanche. D’ailleurs, les culottes de rééducation mettent les enfants dans cette position. Il est à noter que dans les continents où les bébés sont portés dans cette position pendant presque toute leur première année, les enfants n’ont pas de problèmes de hanches. Une bonne position pour le porteur Parce qu’il n’y a aucun tissu entre le porteur et le bébé, celui-ci se retrouve plaqué tout contre la personne qui le porte. Le centre de gravité de l’ensemble porteur/bébé est donc plus proche du centre de gravité naturel du porteur. De plus, l’écharpe est beaucoup plus facile à ajuster que la plupart des porte-bébés préformés qu’on trouve sur le marché. Ceci signifie que si le porteur est de petite taille, par exemple, il pourra quand même ajuster l’écharpe de façon à ce que l’enfant ne soit pas trop bas sur son buste ou son dos et éviter ainsi des maux de dos dûs à une mauvaise position.

Qu’est-ce qu’un bon porte-bébé ? Voici les quatre points à vérifier lors de l’achat pour bien choisir votre écharpe porte-bébé. Un bébé bien assis C’est un porte-bébé dans lequel l’enfant est assis sur ses cuisses et ses fesses, le dos arrondi, et dans lequel la circulation se fait bien. Dans un porte-bébé kangourou classique, le bébé est comme suspendu, en appui sur ses parties génitales, le dos cambré. Il est intéressant de noter que l’OMS recommande de ne pas porter un enfant dans un porte bébé kangourou plus de 30 minutes consécutives. Dans une écharpe, vous pouvez porter toute la journée si vous en ressentez l’envie ou le besoin sans danger pour l’enfant. Facilement ajustable C’est un porte-bébé qui s’ajuste facilement afin de s’adapter à toutes les morphologies de bébé et du porteur. Une écharpe passera facilement du papa d’1m80 / 90kg à la maman de 1m60 / 50kg. Un kangourou, en revanche, sera toujours trop grand pour les mamans les plus petites et trop petit pour les papas les plus grands. C’est important de pouvoir ajuster correctement le porte bébé car plus le bébé est proche du porteur, plus le centre de gravité de l’ensemble bébé / porteur sera proche du centre de gravité du porteur, et donc moins il sera fatiguant de porter le bébé. Un poids bien réparti C’est un porte-bébé qui répartit le poids de l’enfant de manière uniforme sur l’ensemble du torse du porteur. En général, un kangourou ne s’appuie que sur les épaules et le haut du dos du porteur, d’où des douleurs et une incapacité à porter au dela de 7/8 kg, quoi qu’en dise la notice. Une écharpe, en revanche, va répartir le poids sur les épaules, l’ensemble du dos et les hanches (un peu comme un sac à dos de randonnée), ce qui ne tire pas sur le haut du dos et ne provoque pas de douleurs. Utilisable longtemps C’est un porte-bébé qu’on peut utiliser longtemps parce qu’il permet plein de positions différentes et à tout âge, du nouveau-né (on peut porter un bébé de 2 heures dans une écharpe) au bambin de 2 ans qui ne veut plus marcher lors d’une balade. Une écharpe permet de porter sur le ventre, sur la hanche et sur le dos. On peut même porter des jumeaux dedans en même temps

Quels sont les inconvénients de l’écharpe de portage ? Parce que rien n’est tout blanc ni tout noir, il existe évidemment des inconvénients à l’utilisation de l’écharpe de portage. Petit tour d’horizon. L’écharpe, c’est long Une écharpe de portage fait en général au moins 4m60 et souvent 5m20 (bien que la grande majorité des gens se suffiraient certainement d’une 4m60 s’ils étaient bien conseillés). Par conséquent, il arrive fréquemment que l’écharpe traîne par terre quand on l’installe. Ce ne sont a priori que les extrémités de l’écharpe qui touchent ainsi le sol et donc des parties qui ne touchent pas le bébé, mais cela peut bien sûr en rebuter certains. L’écharpe, c’est compliqué Il est vrai que c’est quelque chose qu’il faut apprendre à faire et que certaines personnes ne parviennent pas à installer leur bébé uniquement avec la notice. C’est pour ça que des associations comme Peau à Peau existent, afin de montrer comment faire concrètement. Une fois qu’on sait faire, ça devient facile. C’est comme faire du vélo, au début c’est compliqué, mais quand on sait faire, ça devient une habitude et on y pense même plus… L’écharpe, coûte cher Une bonne écharpe coûte effectivement assez cher, entre 65 et 100 euros en moyenne. D’autant qu’il n’est pas toujours recommandé de la fabriquer soi-même car le tissu utilisé est un tissu spécial, à la fois indéformable et légèrement élastique, très souple et très solide à la fois. Mais finalement c’est le même prix qu’un porte bébé kangourou de type Babybjorn, qui revient facilement à 70€, et tellement moins cher qu’une poussette… L’écharpe, ça fait « beatnik » Certains modèles d’écharpes sont très colorés et font effectivement un peu « hippie ». Mais elles existent également en rouge, bleu marine et noir unis pour les personnes qui souhaitent que ça passe partout.

Pourquoi utiliser une écharpe de portage ? Tout d’abord, parce que c’est bon pour bébé. En effet, voici quelques effets bénéfiques : * le portage en écharpe permet au nouveau-né de retrouver des sensations proches de ses éprouvés intra-utérins : dans l’écharpe, il est enveloppé, il sent notre chaleur, notre odeur, il entend battre notre coeur… ce qui lui permet de prendre contact en douceur avec son nouvel environnement, tout en se sentant en sécurité. Il est souvent remarqué que les bébés beaucoup portés pleurent moins et se calment plus facilement ; * le bébé profite mieux de cet environnement grâce à sa position en hauteur, mieux que dans une poussette ou un landau où il se trouve en plus à hauteur des pots d’échappement… ; * dans une écharpe, le bébé est mieux positionné que dans un porte-bébé classique : il a les jambes en « grenouille », avec les genoux à hauteur des hanches, ce qui lui évite de reposer sur ses parties génitales et est très bon pour le développement de ses hanches (dans le porte-bébé, il a les jambes qui pendent dans le vide… les bras aussi d’ailleurs !). D’autre part, c’est aussi agréable pour les parents. Voici d’autres effets positifs : * pour le parent porteur aussi, ce contact corporel est très agréable : il permet de construire une relation très proche avec son bébé. C’est d’ailleurs souvent repéré par les mamans comme un moyen de couper le cordon en douceur avec son bébé, dans la mesure où on a un peu l’impression de retrouver des sensations de la grossesse, quand on sentait bébé bien protégé en soi ; * le côté pratique n’est pas négligeable non plus : pas de poussette à traîner dans les transports en commun ou sur des trottoirs trop étroits (et encore moins sur des sentiers de randonnée…). On peut vaquer à ses occupations les mains libres tout en ayant bébé apaisé ou éveillé contre soi. En plus, vu le faible encombrement, on peut emmener l’écharpe partout avec soi ; * côté confort, l’écharpe tient le bébé plus près du corps du porteur qu’un porte-bébé classique et les bandes de tissu épousent également plus largement le corps : le poids du bébé tire donc moins en avant et est mieux réparti le long de la colonne vertébrale du porteur. Petite expérience personnelle : j’avais mal au dos dès les 3 semaines d’Emma en la portant dans un porte-bébé Babybjörn ; depuis que j’utilise l’écharpe, je peux la porter pendant des heures très confortablement sans avoir mal au dos (les rares fois où j’ai mal, c’est que j’ai fait un noeud trop lâche).

bonjour, merci de votre témoignage