suis-je seule à être contre les vacinations??

bonjour, je suis maman de deux petites filles qui n’ont eu aucun vaccin et qui d’ailleurs se portent à merveille: JAMAIS malade, si ce n’est un peu defièvre quand les dents pointent… je refuse de les faire vacciner car je n’y vois aucun intérêt: - les vaccins n’ont JAMAIS fait leur preuve, d’ailleurs l’OMS reconnait par exemple que la polio a disparu grâce à une meilleure hygiène de vie et non grâce au vaccin… - le vaccin contre la tuberculose a fait l’objet (une seule fois) en 1974 d’un test d’efficacité qui s’est révélé nul. - il existe pour toutes ses maladies des traitements efficaces après de 100% - quel risque court mes filles d’attraper ces maladies? allez voir sur le site du ministère de la santé et regarder les BEH (bulletin épidémiologiques hebdomadaire) vous comprendrez qu’ils sont pratiquement nuls; aux environ de 0,01% d’autre part, je refuse de les faire vacciner car les vaccins comportent des substances très dangereuses: - alluminium -mercure -OGM et autres… alors ma question est pourquoi ais-je l’impression d’être seule ou presque à refuser les vaccins?

une de mes meilleures amies n’a encore pas fait un seul des vaccins à ses 2 petits bouts de 11 mois et demi, pour les mêmes raisons que toi très louables et surement très vraies; tu n’es donc pas la seule; peut-être fait-on vacciner ses enfants par crainte des maladies, la peur de regretter la non-vaccination en cas de rougeole ou autre; et puis certains vaccins comme la rubéole ou les oreillons sont importants pour nos enfants pour leur vie d’adulte,; en ce qui me concerne, étant enseignante, j’estime (ou je crains?) que je suis trop au contact avec toutes les petites maladies possibles pour ne pas vacciner mes 2 doudous…tu me diras, je m’en mords les doigts surtout aujourd’hui car le ROR administré à ma fille hier la rend fiévreuse et toute patraque!!! mais une rubéole non faite enfant et attrappée enceinte, c’est trop risqué à mes yeux même si, pour ma princesse, la grossesse, c’est dans aumoins 2 décennies!! bref, je t’admire d’avoir le cran de lutter contre le lobbing pharmaceutique tout comme ma super cop’… vous êtes surement des super précurseuses ety c’est peut-être grâce à des filles comme vous que les choses et les mentalités évolueront; bye, bye

bonjour , je comprends tout à fait ton point de vue même si je n’ai pas du tout la même démarche.J’ai 2 filles que sont toutes les 2 vaccinées mais je dois admettre que le corps médical ne nous donne pas vraiment le choix.En réalité , ce n’est pas vraiment nous qui décidons mais eux , les médecins car pour eux il n’y a pas d’autre alternative que le vaccin.Comme cela a été dit dans le précédent message , moi je vaccine plus par crainte que par conviction(l’exemple donné de la rubéole est représentatif de mes craintes pour l’avenir de mes filles) , je ne veux pas avoir à me dire : « ah si j’avais su , je l’aurais vacciné ».Mais je te félicite d’aller au bout de tes idées et de tenir tête aux médecins car ça ne doit pas toujours être facile.Par contre j’ai une petite question : certains vaccins sont « obligatoires »(en tout cas c’est ce qui est précisé dans le carnet de santé), comment fais tu pour les collectivités car on demande le carnet de vaccination pour les garderie ou les activité comme les BB nageurs?Leur accès t-est-il refusé?En tout cas je te souhaite une bonne journée !

je suis d’accord avec toi pour le BCG (car l’efficacité n’est pas prouvée) et les pediatres en sont conscients! par contre, pour les autres maladies telles que la polio, meningites ect…je peux te dire que tes puces benificient de la vaccinations des autres et c’est pour cela qu’elles sont protegées car dans certains pays en voie de devellopement les épidemies sont sevères et je peux t’assurer que ce sont les campagnes de vaccinations qui arrivent à limiter les degats! enfin, chacun son choix, je respecte le tiens et te souhaite des bonnes fêtes de fin d’années

Je voulais aussi preciser que ma fille Marion, qui a maintenant 17 ans, a contracté la rougeole à l’age de 6 ans et a failli y rester (vaccinée trop tôt, à l’epoque on vaccinait contre le ROR avant un an et l’efficacité etait amoindrie) et je peux te dire que les docteurs de l’hopital m’avait dit qu’en cas de complications ils ne pouvaient rien faire, elle a eu des convutions des problemes neurologiques ect… et je peux t’assurer qu’heureusement qu’elle avait été vaccinée , son corps a reussi a lutter car autrement je te parlerait d’elle au passé, maintenant elle va tres bien, donc bizzz et comme je te l’ai dit tout à l’heure, chacun ses choix et je respecte entierement les tiens

non mes puces ne bénéficient absolument pas de la vaccination des autres, puisqu’à lire les publications médicales (source de mes craintes envers les vaccins) j’ai pu relever de très nombreux cas d’enfants victimes de la maladie dont un frère ou une soeur venait d’être vacciné. enfin, pour l’anecdote, mon frère et moi avons eu, enfant, la rougeole. or chose « incroyable » nous étions les seuls dans le département a l’avoir contracté a dit le médecin, et lorsque ma mère lui a dit que notre petit voisin venait d’être vacciné, il a effectivement admis à demi mots que ce n’était peut-être pas un hasard dans ce cas.

pour ne citer que deux exemples: - pendant la guerre de 14-18, les Allemands non vaccinés ont eu très peu de cas de dyphtérie pendant que les français, bien vaccinés, ont été décimés par cette maladie. - la Hollande, pays le plus tuberculeux au début du siècle, ne recèle partiquement plus de cas alors que la vaccination BCG n’a jamais été obligatoire et fut peu pratiquée.

je comprends à tous vos craintes, moi non plus je n’ai pas envie que mes filles contractent la rubéole une fois adulte et enceinte, moi non plus je n’ai pas envie qu’elles aient la tuberculose… mais j’essaie de ne pas me laisser influencer et d’être objective sous l’effet de la peur on ne prend rarement les bonnes décisions, non? alors voilà ce que je vous propose: -LISEZ des articles voire des ouvrages contre les vaccins (puisque les pour, tout le monde les connait pas coeur), sur internet il y en a une foule, dont ceux d’association pour la liberté vaccinale. - LISEZ des articles du BEH, vous découvrirez qu’en 2003, 98% des enfants tuberculeux étaient vaccinés. - faites vous un tableau récapitulant les risques en pourcentage d’avoir la maladie, les triatement existants et donc les chances de guérison. - enfin procurez -vous la composition des vaccins. je vous assure que si vous posez les choses bien à plat, vous verrez que le vrai risque c’est la vaccination.

Comme je te l’ai dit tout à l’heure, le vaccin du BCG est douteux mais imagine, tu vas en randos avec tes enfants (c’est un exemple) et toi ou un de tes petits tombent et s’egratignent avec dans la plaie de la terre, c’est toujours un exemple, sais tu que le risque et je dis bien risque et non pas « certitude » de contracter le tetanos est present???Et bien si tu es loin d’un medecin, qui te ferais un serum equivalent au vaccin d’ailleurs, et bien la vie de la personne blessée est en danger, voilà autrement je te le redis, tout le monde sait que le BCG est inneficace mais ce n’est pas le procés de tous les vaccins, lol

encore une fois, je ne saurais trop te conseiller de te documenter, en effet: le nombre de personnes qui contractent le tétanos est d’environ 50 personnes par an soit 0,00008% (c’est plus clair avec des pourcentages) et même moins selon le BEH n°16 de 2002 qui parle de 30 cas et aucun cas chez l’enfant mais seulement chez les plus de 60% . donc risque pour mes enfants nuls et pour moi aussi! ensuite, tu ne meurs pas dans les 5min quand tu as le tétanos, d’ailleurs d’après le ministère de la santé, il semblerait que les quelques cas de personnes qui décèdent par an (2 ou 3) aient tous des maladies fragilisantes: gangrène, leucémie. enfin, tu l’ignores peut-être mais avoir le tétanos n’immunise pas contre la maladie, on peut attraper un autre tétanos par la suite. alors dans ces conditions, comment un vaccin pourrait-il immuniser? enfin il existe un traitement efficace… alors non et non je n’ai vraiment pas peur du tétanos.

tu parles de l’OMS,mais saches qu’ils preconisent la vaccination, et au sujet du tétanos plus de 99?8% des enfants sont vaccinés ce qui explique qu’il n’y ai pas d’accidents et même à l’age adulde on reste protégé grace à notre primo-vaccination pendant trés longtemps, bien au-delà des dix ans conseibnés pour les rappels, et c’est ce qui explique tes chiffres, et cela tu n’y peux rien car c’est la loi. Mais saches que je respecte trop la liiberté individuelle et si cela est ton choix tu n’as pas à te justifier, tu sais moi je n’ai aucune certitude, j’ai des convictions mais pas de certitudes, donc tu es une maman qui agit selon ses convictions et c’est trés bien, mais j’ai peut-çetre fais des erreurs avec mes enfants, (5) agés de 19ans à 16mois mais ce qui est certain c’est que pour chaque decision prises pour eux, je les ai prises en pensant sur le moment que c’était ce qu’il y a de mieux pour eux, et j’ai toujours agit ainsi doncc’est pour cela que je ne te juge pas, je te donnes mon avis, c’est tout mais je ne suis pas certaine d’avoir raison, je pense néanmoins qu’en france nous avons un trés bon système de santé et que les vaccins peuvent être utiles, voilà …et je souhaite vraiment du plus profond de mon coeur qu’il ne vous arrive rien à toi et ta famille, vraiment trés sincerement, je te souhaite d’avoir raison grosses bises

Spokine, comment fais tu avec tes enfants pour ne pas les faire vacciner, car certains vaccins sont obligatoires. Vois tu moi je ne voulais pas faire vacciner Basile contre la tuberculise (BCG) mais j’ai reçu 2 lettres de la PMI, me disant et m’obligeant à le faire vacciner. Une autre petite chose comment font tes enfants pour aller à l’école certaines vaccinations sont obligatoires? Moi, tu vois je suis infirmiére et je ne suis pas pour 100% pour les vaccinations, mais j’ai fais vacciner mon fils contre la méningite car ds notre entourage on a des amis leur fils a faillit mourrir il y a 2 mois de la méningite. Il a été hospitalisé en réa pédiatrique pdt 15 jrs et ts les médcins ont été formel s’il avait eu le vaccin ça ne lui serait pas arrivé ( il avait 16 mois qd il a eu ce prbl). Mais pour mon fils ce vaccin ns a été recommandé car il a fait 24 otites et ce vaccin lutte aussi contre ttes las affections ORL. D’ailleurs depuis il n’a + fait d’otites. Avant le vaccin on a tt essayé, Homéopathe, osthéopathe, arrét total du lait de vache remplacé par du lait d’amande et de riz enfin j’ai fais des tas et des tas de chose avant ce vaccin. En tout cas sache que je respecte complétement ton choix mais je voudrais bien que tu répondes à mes question STP merci a+.

pour la PMI, c’est simple, avec l’ainée je n’ai renvoyé aucun papier de ses visites et rien.pas de nouvelles d’eux.j’ai fait de même pour la seconde, et toujours rien. quant à la scolarisation: elles ne vont pas à l’école encore! mais quand viendra l’heure, j’ai deux trois idées, tout à fait légales pour contourner, tout d’abord sais-tu que la france a signé des conventions qui rendent l’obligation vaccinale INTERDITE…à toi de savoir en user.; et puis tu peux te faire délivrer un certificat de contre indication vaccinale… je te conseille l’achat du livre du docteur michel dogna « prenez enmain votre santé », il donne un tas de trucs pour passer à travers le filet…enfin, en contre exemple, j’ai une amie bien vaccinée qui deux mois après le vaccin a déclaré la méningite et a bien failli aussi en mourir…

eux-tu m’expliquer comment un vaccin pourrait -il immuniser alors que la maladie elle-même n’immunise pas ? de plus, des chevaux donneurs de sérum à l’institut Pasteur, meurent du tétanos qu’on leur instille, alors qu’ils ont donné du sérum depuis des mois… bref, vraiment informe toi, ne te contente pas des « on-dit » même s’ils viennent de soi-disant « professionnels »…moi ce qui m’effraie le plus c’est que les gens ont perdu tout once de bon sens. comment peut-on être contre les OGM et accepter de se faire vacciner avec des vaccins en contenant? tout le monde sait à présent qu’il ne faut pas utiliser des déo contenant de l’alu, or on accepte sans sourciller d’avoir une bonne injection d’alu dans les vacins (d’ailleurs de nombreux chercheurs commencent à imputer la maladie d’alzeimer à l’alu contenu dans les vaccins)… allez bonnes fêtes.

5.2 Vaccination contre la diphtérie (obligatoire avant l’âge de 18 mois) L’anatoxine diphtérique est un vaccin efficace et bien toléré. La séroconversion est comprise entre 96 et 100 %. La protection suffisante contre la diphtérie n’est acquise qu’après la troisième injection. Elle est toujours associée à l’anatoxine tétanique et souvent aux vaccins anticoquelucheux, antipoliomyélitique et antihémophilus b. Il n’existe que quelques rares cas annuels de diphtérie en France. Cela s’explique sans doute par le fait que 10 ans après le dernier rappel, les taux d’anticorps ne sont plus protecteurs ; de ce fait l’adulte, qui ne présente pas de diphtérie clinique, peut être néanmoins porteur sain et contaminer les exceptionnels enfants non vaccinés. Le vaccin doit être effectué dès le premier semestre de la vie car la diphtérie est une maladie du jeune enfant. La tolérance vaccinale est excellente ; les réactions générales (fièvre, réactions allergiques) restent exceptionnelles. 5.3 Vaccination contre le tétanos (obligatoire avant l’âge de 18 mois) Il n’existe aucune immunité naturelle contre le tétanos. L’anatoxine tétanique est un vaccin inoffensif, d’une efficacité quasi absolue. La persistance de cas de tétanos en France est surtout liée à l’absence de l’entretien de l’immunité par les injections de rappel, qui doit être effectué tous les 5 ans chez l’enfant et tous les 10 ans après l’âge de 20 ans. Un sujet correctement vacciné n’a pas besoin de sérum antitétanique en cas de blessure, un rappel d’anatoxine suffit et est plus efficace. L’injection simultanée de sérum et d’anatoxine est possible chez un sujet non vacciné à condition que l’injection de sérum et du vaccin se fasse en territoires différents. Bien appliquée, en particulier dans les populations exposées (jardiniers) et chez les sujets âgés, elle éviterait 300 cas de tétanos souvent mortels par an. Effectué seul, le vaccin antitétanique est le mieux supporté de tous les vaccins.

5.4 Vaccination contre la polyomyélite (obligatoire) Deux types de vaccins : inactivé (Salk, Lépine) administré par voie sous- cutanée, ou vivant atténué (Sabin) administré par voie orale, contenant les trois types de virus responsables de la poliomyélite, sont disponibles. L’un comme l’autre apporte une excellente protection contre la maladie, comme en témoigne la disparition complète de la poliomyélite dans les pays ayant adopté une politique vaccinale exclusive soit par le vaccin tué (pays scandinaves), soit par le vaccin atténué (Etats-Unis). Sur le plan immunologique, le vaccin atténué oral a l’avantage de faire apparaître les anticorps neutralisants plus rapidement, 10 jours après la première prise et surtout de faire apparaîre des IgA secrétoires, qui permettent d’éviter le portage virus polio sauvage dans l’intestin. Mais, si aucune complication n’est attribuée au vaccin inactivé, le vaccin oral a été rendu responsable d’authentiques poliomyélites paralysantes, non seulement chez des immunodéprimés, mais aussi chez des enfants sains, heureusement exceptionnellement (1 cas pour 8,7 millions de doses distribuées). Compte-tenu de ces données, la meilleure stratégie dans un pays industrialisé comme la France est l’utilisation du vaccin inactivé injectable de haute antigénicité en primo vaccination et en rappel. Le vaccin vivant atténué oral est alors réservé pour des situations épidémiques. 5.5 Vaccination contre la coqueluche Depuis 1998, il existe 2 types de vaccins contre la coqueluche : 5.5.1 D’une part, le vaccin anticoqueluche obtenu à partir de bacilles de Bordet-Gengou inactivé par l’aldéhyde (vaccin cellulaire). Il pose deux types de problèmes : - son efficacité sérologique et clinique variable selon les fabriquants : une séroconversion efficace est parfois obtenue après la troisième injection que chez 50% des enfants et après le premier rappel que chez 80% ; la durée de séroconversion est de 5 ans. Ce n’est pas le cas du vaccin français Pasteur-Mérieux MSD qui a une séroconversion de plus de 90%. La vaccination a prouvé son efficacité car des épidémies de coqueluche avec plusieurs décès ont été observées dans les pays qui avaient décidé l’arrêt de la vaccination (Suède, Angleterre, Japon). La gravité de la coqueluche réside surtout dans le risque chez le petit nourrisson de survenue du syndrome de coqueluche maligne. La coqueluche reste une maladie lourde de conséquences et le maintien de la vaccination systématique est donc indispensable. - sa tolérance n’est pas toujours bonne :

5.5.2 D’autre part, un nouveau vaccin constitué d’extraits antigéniques bactériens (vaccin acellulaire) est maintentant disponible dans plusieurs pays (Japon, Etats-Unis), dont la France. Il a une bonne efficacité sérologique et clinique et surtout une meilleure tolérance. Il est réservé pour le moment pour le 1er rappel à 16-18 mois et pour le 2ème rappel entre 11 et 13 ans. En effet, la séroprotection diminue progressivement et il est nécessaire de relancer l’immunité vis-à-vis de la coqueluche chez les préadolescents, moins protégés et devenant contaminateurs pour les enfants plus jeunes, où la coqueluche est plus grave. Ce vaccin également associé aux valences Diphtérie, Tétanos, Polio et Haemophlus influenzae b = Infanzix PolioÒ , Infanzix Polio HibÒ, Tetravac-acellulaireÒ, PentavacÒ. 5.6 Vaccination contre l’Hemophilus influenzae de type b (Hib) La vaccination contre l’hémophilus influenzae de type b existe depuis plusieurs années dans certains pays soit sous forme polysaccharidique PRP, soit plus récemment sous forme de couplage de polyoside capsulaire PRP à une protéine porteuse. La vaccination est commercialisée en France depuis 1992 : ActHibÒ ou HibestÒ . Elle protège contre les infections à hémophilus influenzae de sérotype b, c’est- à-dire celles qui sont responsables des méningites, des épiglottites et les formes invasives de la maladie. Avant l’âge de 6 mois, 3 injections sont nécessaires à 2, 3 et 4 mois en même temps que le DTC-Polio, puis rappel à 18 mois ; entre 6 et 12 mois, 2 injections à 1 mois d’intervalle suivies d’un rappel à 18 mois ; chez les enfants de 1 à 5 ans, 1 seule injection. Le vaccin est le plus souvent réalisé avec le DTCP dans la même seringue (PentHibestÒ , PentacoqÒ , InfanzixÒ , Polio HibÒ , PentavacÒ ). La méningite à Hemophilus influenzae b a quasiment disparu dans tous les pays où la vaccination systématique a été introduite. ,

5.7 Vaccination contre la rougeole Considérée comme une maladie bénigne, la rougeole est cependant potentiellement grave, source d’encéphalite post-infectieuse dans 1 cas sur 1000 à 2000 et de panencéphalite sclérosante subaigüe dans 9,7 cas par million de rougeole. Le vaccin antirougeoleux est un vaccin vivant atténué. Les seuls vaccins utilisés dans le monde sont des vaccins hyperatténués dérivant pour la plupart de la souche EDMONSTON B. La souche SCHWARTZ est commercialisée en France depuis 1968 sous le nom de RouvaxÒ . Elle est également utilisée en association avec la rubéole et les oreillons (ROR VaxÒ ) depuis 1986. La séronconversion est de 95 % chez les enfants de plus d’un an. Avant l’âge d’un an, la présence d’anticorps maternels inhibent la vaccination : en pratique, la vaccination est conseillée après 12 mois. Elle peut cependant être effectuée plus tôt à des communautés à haut risque (crêches, Afrique). Dans ce cas, un rappel doit être effectué au cours de la 2ème année. Actuellement, la France détient le triste record européen du nombre de cas de rougeole, dont des centaines d’encéphalites et de 10 à 30 décès annuels. Dans tous les pays où la vaccination est appliquée systématiquement, la morbidité rougeoleuse a été réduite de plus de 99 %. En cas d’épidémie dans une collectivité, la vaccination s’est avérée prophylactique lorsqu’elle est effectuée dans les 72 heures suivant le contage. Une deuxième injection est dorénavant conseillée à 6 ans, en raison d’un risque potentiel de survenue d’épidémies de rougeole chez les adolescents et adultes en cas de vaccination unique au cours de la 2ème année de vie, ces épidémies se développant à la faveur de la couverture vaccinale insuffisante et de l’absence de séroconversion dans 5% des cas. La tolérance : on observe une réaction fébrile dans 10 à 15 % des cas, entre le 5ème et le 12ème jour. Un éruption morbiliforme peut l’accompagner durant 24 à 48 heures. Compte-tenu de la réaction fébrile et de l’âge de l’enfant, des convulsions de type hyperpyrétique peuvent survenir entre le 7ème et le 10è jour, d’évolution bénigne. Des complications plus graves (encéphalite, purpura thrombopénique, radiculonévrite) sont exceptionnelles. Les bénéfices de la vaccination antirougeoleuse sont de loin très supérieurs à ces risques.

5.8 Vaccination contre la rubéole Il s’agit d’un vaccin virus vivant atténué ; en France, la souche PLOTKIN est utilisée seule (RudivaxÒ) ou en association (ROR VaxÒ , Rudi RouvaxÒ). Le but de la vaccination est d’une part de protéger les futures mères de l’infection rubéolique au cours d’une grossesse, d’autre part d’interrompre la transmission dans le réservoir de virus représenté par les nourrissons des deux sexes. La séroconversion est de 99 %. L’immunité se maintient longtemps, au moins 20 ans de recul pour l’instant. Chez l’enfant la réaction vaccinale est quasi nulle alors que les adultes ont des réactions, notamment des arthralgies qui demeurent rares. De rares purpuras thrombopéniques, toujours résolutifs, ont été décrits. La grossesse constitue la seule contre-indication car le virus même atténué peut traverser la barrière placentaire. Ceci doit donc être évité bien qu’on n’ait pas pu démontrer que le vaccin ait une action tératogène. Il est recommandé de vacciner garçons et filles au cours de la 2ème année avec le vaccin ROR VaxÒ.Une deuxième injection est maintenant faite à 6 ans avec le vaccin rougeole. Enfin, il est recommandé de vacciner les femmes séronégatives à condition d’être sous contraception 1 mois avant, 2 mois après la vaccination.

5.8 Vaccination contre la rubéole Il s’agit d’un vaccin virus vivant atténué ; en France, la souche PLOTKIN est utilisée seule (RudivaxÒ) ou en association (ROR VaxÒ , Rudi RouvaxÒ). Le but de la vaccination est d’une part de protéger les futures mères de l’infection rubéolique au cours d’une grossesse, d’autre part d’interrompre la transmission dans le réservoir de virus représenté par les nourrissons des deux sexes. La séroconversion est de 99 %. L’immunité se maintient longtemps, au moins 20 ans de recul pour l’instant. Chez l’enfant la réaction vaccinale est quasi nulle alors que les adultes ont des réactions, notamment des arthralgies qui demeurent rares. De rares purpuras thrombopéniques, toujours résolutifs, ont été décrits. La grossesse constitue la seule contre-indication car le virus même atténué peut traverser la barrière placentaire. Ceci doit donc être évité bien qu’on n’ait pas pu démontrer que le vaccin ait une action tératogène. Il est recommandé de vacciner garçons et filles au cours de la 2ème année avec le vaccin ROR VaxÒ.Une deuxième injection est maintenant faite à 6 ans avec le vaccin rougeole. Enfin, il est recommandé de vacciner les femmes séronégatives à condition d’être sous contraception 1 mois avant, 2 mois après la vaccination. 5.9 Vaccination contre les oreillons Il s’agit d’un vaccin vivant atténué (souche Jeryl Lynn) injecté en une seule fois que l’on peut faire chez tous les enfants de 12-15 mois avec Rougeole et Rubéole (vaccin ROR VaxÒ). Une deuxième injection est dorénavant préconisée à 6 ans avec Rougeole et Rubéole. Les oreillons peuvent être responsables de méningites et de méningoencéphalites estimés à 3 pour 1000 cas, mais aussi de surdité, d’orchite et de myélite. La séronconversion est de 97 %. La morbidité ourlienne a été réduite de 98 % aux Etats-Unis après l’introduction de la vaccination. La tolérance du vaccin est bonne. Une réaction fébrile se voit dans 4 % des cas ainsi qu’une tuméfaction parotidienne 15 à 20 jours après la vaccination dans 1 à 2 % des cas.